Solo d'salive où la langue est tirée dans tous les sens pour le meilleur et pour le rire !
« Après s'être affiché en rupture avec le rire et la poésie utilisés à mauvais escients, un homme recherche, avec acharnement, où se nichent le vrai rire et la vraie poésie. »
Textes : Richard Dubelski, Stéphane Keruel, Ghérasim Luca ; Mise en scène : Jean-Michel Potiron ; Jeu : Stéphane Keruel. (co-réalisation : Théâtre à tout Prix, Le Chant de la Carpe ; production : Le Chant de la Carpe, Niort ; coproduction : Le Comité d’Animation du Pays Mellois et du Haut Val de Sèvres)
Les thématiques du spectacle
De la Poésie au Théâtre
L’originalité de Et donc je m’acharne est de puiser sa théâtralité au sein même du genre littéraire Poésie. Il s’agit de textes poétiques marqués par certaines des préoccupations de la poésie actuelle : une poésie active, qui trouve ses enjeux dramaturgiques dans l’oralité et sa mise en scène.
L’Oralité comme évènement dramaturgique
Présentant cette part d'oralité fondamentale, le spectacle pose donc la question du texte poétique et de sa représentation théâtrale d’une manière ludique mais exigeante et intense. L’expérience proposée à travers la poésie est alors vécue comme une véritable aventure au cœur de la matérialité de la langue. Cette aventure engage aussi le corps. Explorant la partition dans ses dimensions sonores, rythmiques et sémantiques, l’acteur convertit le texte en une poésie performative.
L’interprétation au service de la diversité des registres
L’acteur présente un personnage en quête de réalités nouvelles par l’exploration de notre langage commun. Parallèlement il transfigure les variations de l’écriture en rebondissements d’un registre de jeu à l’autre, explorant même des antipodes (comique, tragique, burlesque, oratoire, etc.) L’amplitude de cette diversité fonde paradoxalement la cohérence du personnage rivé à sa quête éperdue. Elle exprime aussi l’obstination du spectacle lui-même à faire entendre les voix de la Poésie au sein de notre monde contemporain.
Tournée
Depuis sa création au Festival de Village de Brioux-sur-Boutonne (Deux-Sèvres) en 2007, ce spectacle a été joué près de 250 fois dans le désordre... au Centre Dramatique de VillageS d’Arçais (en Marais Poitevin) ; Les 2 Scènes - Scène nationale de Besançon ; Grange de Dorigny de Lausanne (Ch) ; La Serrurerie de Lausanne (Ch) ; Centre de Culture ABC de la Chaux-de-Fonds (Ch) ; Les Mille Lectures d'Hiver ( - Livre et lecture) ; Théâtre La Carrosserie Mesnier de Saint-Amand-Montrond (18) ; Théâtre du Clin d’œil de Saint-Jean-de-Braye (45) ; Le Point de Bascule de Marseille (13) ; Abbaye de Noirlac (18) ; Le Palais Jacques Cœur de Bourges(18) ; Festival rencontres théâtrales Tous en scène de Germond-Rouvre (79) ; Basse-Cour d’Arnouville-Gommerville (28) ; Château Naillac Le Blanc (36) ; Maison de Bégon de Blois (41) ; Moulin du Roc Scène Nationale de Niort (deux années consécutives au Festival Téciverdi) (79) ; Grenier à Sel d’Avignon (84) ; L’Arche de Bethoncourt (25) ; Agora Tête d’Or de Lyon (69) ; Galerie L’œil écoute de Lyon (69), Festival Poésie en Arrosoir, Cernier (Ch) ; Festival Son dessus de Sault (84) ; Théâtre Les Bambous, St Benoît de la Réunion (97) ; etc.
Presse :
