Une création à travers l’œuvre complète de Guy Debord.
« Toute ma précédente vie de metteur en scène, avec ses (piètres) succès et ses (formidables) échecs, s’étant articulée autour de la question : comment faire du spectacle dans la société du spectacle, la société du spectacle est devenue le centre de cette nouvelle pièce. Il s’agit d’une suite logique de Protesto ! Un Protesto ! À la énième puissance. Ce précédent spectacle opérait un diagnostic sur l’état de délabrement culturel de notre société, Le dernier des dériveurs en expose les causes et les démonstrations inéluctables de non-retour. Enragé, vériste (enragé puisque vériste), sans merci, Le dernier des dériveurs (pièce théâtrale-vidéo et sonore) n’est pourtant pas totalement dénué d’humour... » Jean-Michel Potiron
Equipe de création Conception : Jean-Michel Potiron ; Textes : Guy Debord, Jean Genet, Victor Hugo ; Mise en scène : Pierre Daviller, Christian Denisart, Stéphane Keruel, Jean-Michel Potiron ;
Interprétation : Jean-Michel Potiron ; Régies : Pierre Daviller ; Administration, diffusion : Marie Pauthier
Production : Théâtre à tout Prix de Besançon Co-production : Nouveau Théâtre Centre Dramatique National de Besançon ; Grange de Dorigny - Unil – Lausanne ; Partenaires de la maquette : Théâtre de l’Espace scène nationale de Besançon ; Centre Dramatique de VillageS d’Arçais (marais poitevin) Avec le soutien de la DRAC de Franche-Comté et le Conseil Régional de Franche-Comté.
Argument
Un personnage cherche à réaliser un spectacle à travers l’œuvre complète du conceptualisateur de la société du spectacle : Guy Debord. Citant quelques-uns de ses propos majeurs, il revisite son projet et nous en retrace quelques étapes. Délivrant son message contre la crétinisation du public, il achève sa pièce par l’enrôlement des spectateurs au sein d’un délire personnel, invitant le spectateur à faire l’expérience (transposée et incomplète) du poète : la poésie étant désignée comme unique recours aux bombardements de néant qui nous ensevelit et comme unique procédé pour acter dans le réel. Ce spectacle ratifie un autre credo : qualité de la vie et omniprésence de l’art dans la vie ne sont qu’une seule et même chose. Enragé et sans merci, Le dernier des dériveurs nous entraîne dans l'univers situationniste de Guy Debord. Une initiation percutante à la philosophie contemporaine et à la compréhension de notre société de consommation.
Tournée
Depuis sa création à La Grange de Dorigny de Lausanne en octobre 2008, ce spectacle a été joué 68 fois dans le désordre... au Centre Dramatique de VillageS d’Arçais (en Marais Poitevin) (79) ; au Centre Dramatique National de Besançon (sortie de chantier en mai 2008) ; Les 2 Scènes - Scène nationale de Besançon (25) ; Centre de Culture ABC de la Chaux-de-Fonds (Ch) ; Théâtre du Clin d’œil de Saint-Jean-de-Braye (45) ; Moulin du Roc Scène Nationale de Niort (Festival Téciverdi) (79) ; Théâtre Le Vent se Lève, Paris XIXe ; Ensemble Poirel de Nancy (54) ; Festival de Caves de Besançon (25) ; Le Scènacle de Besançon (25) ; Musée des Beaux-Arts de Besançon (25) ; Musée d’ethnographie de Neuchâtel (Ch) ; La Piscine, Dunkerque (59) ; etc.
Presse :